Le projet
La cathédrale Saint-Jean de Lyon, siège de l’Évêché du Primat des Gaules, a été élevée à partir du milieu du XIIe siècle sur son emplacement actuel, en bord de Saône. Elle était le coeur d’un imposant ensemble cathédral - ou groupe épiscopal – d’origine mérovingienne, dont sont encore visibles le palais Saint-Jean, l’Archevêché (ou Maison Saint-Jean Baptiste), la Manécanterie (bâtiment construit au XIe siècle, qui accueillait les chantres) et les ruines du baptistère et de l’église Sainte-Croix. L’essentiel des élévations intérieures date des XIIIe-XIVe siècles, tandis que les tours de façade ont été achevées au XVe siècle.
Nom du projet
Primatiale
Lieu
Saint-Jean Lyon, France
Année de livraison
2015
Mo
Moe
Remontons le temps
La Révolution française entraîne d’importantes destructions, et toutes les sculptures des portails et des galeries de la façade occidentale sont décapitée ou martelées. Classée monument historique sur la liste de 1862 et ayant fait l’objet d’une très importante restauration dès 1845, pour effacer autant que faire se pouvait les traces de ces destructions, la cathédrale Saint-Jean présentait, ces dernières années, une apparence altérée par le passage du temps que regrettaient nombre de Lyonnais.
Notre solution
Un important chantier de restauration a donc commencé, sous la maîtrise d’ouvrage de l’État, propriétaire du monument depuis 1905 et la Loi de séparation de l’Église et de l’État, et sous la maîtrise d’œuvre de Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques.
La restauration des façades extérieures s’est achevée en octobre 2011.
Les travaux sur les espaces intérieurs ont débuté en 2012 par le chœur, et se sont poursuivis en 2013 par le transept. En 2014 ont commencé les travaux de restauration de la nef, qui s’étaleront sur plusieurs années.
Noircies et difficilement lisibles auparavant, les parois et les voûtes ont retrouvé tout leur éclat, marqué par une polychromie marquée et aujourd’hui bien visible.